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lundi 10 décembre 2012

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Bilan de mes 26 ans

A l'heure ou j’écris ces lignes j'ai 26 ans.



Je n'écrit pas cet article pour me faire mousser, flatter mon ego ou quoi. Je l'écris pour mettre mon parcours noir sur blanc, car il y a des moments glorieux dont je n'est pas peur d'être fier et d'autres qui le sont moins, mais que j'assume malgré tout.

A 18 ans j'ai quitté le lycée sans finir ma première et sans aucun diplôme. Je n'avais plus l'envie de me lever pour perdre mon temps au milieu d'une éducation national bancal. Entendons-nous bien, l'école c'est le club med et mon parcours n'en a été que plus dure ensuite, mais je ne l'ai jamais regretté. J’enchaîne les petits boulot alimentaire en essayant d'aider ma mère (manutention, fast-food).

A 20 ans j’obtiens un bac pro commerce avec l'afpa et je quitte le nid familial pour la rue dans la foulée. Je vous passe les détails, on rencontre tous des problèmes dans sa famille, mais retenait qu'il ne sert à rien de s'entourer de proches qui ne vous apportent aucun soutient. En 2 mois je retombe sur mes pattes. Je trouve un studio et 'toujours' des petits boulots, mais dans la vente cette fois, c'est mieux.

A 23 ans j'obtiens un bts de technicien informatique, toujours avec l'afpa. Dans la foulée je monte ma boite. Un petit statut d'auto-entrepreneur qui me sert à créer des sites entre autres. Je vous avoue qu'à ce moment là je cherche encore ma voie et je fais un CAE sans avenir, sous payer et exploiter pendant un an. 

A 24 ans j'ai eu un VRAI boulot. Du genre de ceux où on a envie de se lever le matin, où on apprend, on évolue et, surtout, où le salaire suit. J'ai été pris en temps qu'auto-entrepreneur pendant 6 mois, puis, jackpot, le CDI.

A 25 ans je fait construire ma maison dans un petit village du sud de la France, à 5 minute de mon boulot et de la mer :D.

A 26 ans je passe enfin mon permis, et oui, mieux vaut tard que jamais. Quand on se fixe certains objectifs, on ne peut pas tous les accomplir en même temps.

A 27 ans mon deuxième bien immobilier ?

Je vous passe volontairement les moment de doutes où je me remet en question pour deux raisons :
  1. D'une part parce que je me concentre sur le positive et non le négatif. "Si t'es malheureux, bien, soit heureux'.
  2. D'autre part parce que c'est évident qu'on avance pas sur une ligne droite sans embûche. On tombe, on se remet en question, on se relève et on continue. J'ai pour habitude de me remettre en question chaque jour. 'Rien n'est acquis'.
Et vous ? êtes-vous fier de votre parcours ? Avez-vous accompli une partie de vos rêves ?
Que vous reste t-il à accomplir ?

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